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“Ce n’est pas de la science

par
traduit par Nicolas Moriot

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Les enseignants évolutionnistes utilisent souvent l’équivoque pour endoctriner d’innocents étudiants avec la théorie générale de l’évolution (TGE).

Les anti-créationnistes – tels que, par définition, les athées – soulèvent couramment l’objection selon laquelle la création relève de la religion et que l’évolution relève de la science. Pour défendre cette affirmation, ils citent une liste de critères qui définissent ce qu’est une « bonne théorie scientifique ». Un critère répandu est que l’ensemble des scientifiques modernes en exercice doit accepter cette théorie comme étant une science valide. Un autre de ces critères est la capacité d’une théorie à émettre des prédictions qui pourront être testées. Les évolutionnistes affirment couramment que l’évolution émet beaucoup de prédictions qui se sont avérées correctes. Ils citeront par exemple la résistance des bactéries aux antibiotiques comme une sorte de « prédiction » de l’évolution, tout en contestant la capacité du modèle créationniste à faire des prédictions. Comme, selon eux, la création ne correspond pas à leur définition de la “science”, elle est donc une “religion” et (par conséquent) peut être tout simplement ignorée.

Qu’est-ce que la science ?

De nombreuses tentatives visant à définir ce qu’est la « science » sont des raisonnements circulaires. L’idée que, pour être recevable, une théorie doit être acceptable pour les scientifiques contemporains, revient à définir la science comme étant simplement “ce que font les scientifiques” ! En fait, selon cette définition, les théories économiques seraient des théories scientifiques recevables, si les « scientifiques contemporains » les reconnaissaient comme telles.

Dans bien des cas, ces soi-disant définitions de la science sont clairement auto-centrées et contradictoires. Nombre de propagandistes de l’évolution ont affirmé que la création n’était pas scientifique parce qu’elle était prétendument non-testable. Mais dans le même paragraphe, ils déclareront : « des scientifiques ont examiné attentivement les affirmations de la science créationniste, et ont constaté que des idées telles que la Terre jeune et le Déluge global étaient incompatibles avec les preuves ». Mais de toute évidence, la création ne peut pas avoir été examinée (testée) et démontrée comme fausse, si elle est « non-testable » !

La définition de la « science » a hanté les philosophes de la science au 20ème siècle. L’approche de Bacon, qui est considéré comme le fondateur de la méthode scientifique, était plutôt directe :

observation → raisonnement par induction → hypothèse → test de l’hypothèse par l’expérimentation → preuve/réfutation → connaissance.

Bien sûr cette méthode, et toute l’approche de la science moderne, dépend de deux suppositions majeures : la causalité1 et l’induction2. Le philosophe Hume a été clair sur le fait que ces dernières sont acceptées avec « une foi aveugle » (les mots même de Bertrand Russel). Kant et Whitehead ont prétendu avoir résolu le problème, mais Russell a reconnu que Hume avait raison. En fait, ces suppositions sont nées de la foi dans le Dieu-Créateur de la Bible, comme l’ont reconnu des historiens de la science tels que Loren Eiseley. De nombreux scientifiques sont si ignorants sur le plan philosophique et théologique qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils adoptent ces suppositions métaphysiques (et bien d’autres). Comme une grenouille dans une casserole d’eau qu’on réchauffe, beaucoup ne remarquent même pas qu’il y a des suppositions philosophiques à la base de ce que l’on appelle la “science”. Cela fait partie de leur vision du monde, donc ils ne le remarquent même pas. Chez CMI, nous sommes très clairs quant à notre acceptation de la révélation (la Bible). Contrairement à de nombreux athées, nous reconnaissons qu’une philosophie de la vie ne vient pas des données, mais plutôt que la philosophie est amenée vers les données et utilisée pour les interpréter.

Biais et perceptions

La question importante n’est pas : « est-ce de la science ? ». On peut très bien donner une définition de la “science” qui permet simplement d’exclure tout ce qui ne nous convient pas, comme le font de nombreux évolutionnistes aujourd’hui. De nos jours, la science est assimilée au naturalisme : seules des notions matérialistes ont le droit d’être examinées, et ce, peu importe les preuves. Le professeur Richard Lewontin, évolutionniste éminent, a déclaré (emphase dans l’original) :

“Nous prenons le parti de la science en dépit de l’absurdité flagrante de certaines de ses constructions, en dépit de son incapacité à remplir nombre de ses promesses extravagantes de santé et de vie, en dépit de la tolérance de la communauté scientifique pour les histoires du genre « parce qu’on vous le dit » – parce que nous avons un engagement préalable, un engagement envers le matérialisme. Ce n’est pas que les méthodes et les institutions de la science nous obligent, d’une certaine manière, à accepter une explication matérialiste aux phénomènes du monde ; au contraire, c’est notre adhésion a priori aux causes matérialistes qui nous oblige à créer un système d’investigation et un ensemble de concepts qui produisent des explications matérialistes, aussi contre-intuitives, aussi mystifiantes soient-elles pour les non-initiés. De plus, ce matérialisme est absolu, car nous ne pouvons pas permettre qu’un Pied Divin se mette dans la porte”.3

Ça c’est de l’ouverture d’esprit, non ? La “science” ne consiste-t-elle pas à suivre les évidences, où qu’elles mènent ? C’est là que la religion (au sens large) du scientifique met ses œillères. Nos visions individuelles du monde biaisent nos perceptions. Le paléontologue athée, Stephen Jay Gould, a fait l’observation suivante, en toute franchise :

« Nos façons d’apprendre le monde sont fortement influencées par les préjugés sociaux et les modes de pensée biaisés que chaque scientifique doit appliquer à tout problème. Le stéréotype d’une “méthode scientifique” pleinement rationnelle et objective, où chaque scientifique est un robot logique (et interchangeable), est une mythologie qui sert ses propres intérêts. »4

Donc, la question vraiment essentielle, la question fondamentale, est de savoir “quelle vision du monde (quel biais) est correcte ?”, car cela déterminera certainement les conclusions qu’il sera permis de retirer des données observées. Par exemple, si l’on examine l’origine de la vie, un matérialiste aura tendance à faire tout son possible pour éviter de conclure que la vie doit avoir été créée de manière surnaturelle.

La science, une invention créationniste

Bien sûr, les fondateurs de la science moderne n’étaient pas matérialistes (Sir Isaac Newton, largement considéré comme le plus grand scientifique de tous les temps, en est un excellent exemple) et ils ne considéraient pas leur science comme excluant d’une manière ou d’une autre l’idée d’un créateur, ni même comme rendant le Créateur superflu (voir Les racines bibliques de la science moderne : Une vision du monde chrétienne et, en particulier, une compréhension ordinaire de l’Écriture et de la Chute d’Adam, ont été essentielles à l’avènement de la science moderne). Cette notion récente a été introduite clandestinement dans la science par les matérialistes.

Michael Ruse, le philosophe canadien de la science, a également souligné que la question n’est pas de savoir si l’évolution est une science et la création une religion, car une telle distinction n’est pas vraiment valable. La question est celle de la “cohérence de la vérité”. Voir La nature religieuse de l’évolution [article en anglais].

En d’autres termes, il n’y a pas de moyen logiquement valable pour que le matérialiste puisse définir l’évolution comme de la “science” et la création comme de la “religion”, et qui lui permettrait ainsi d’ignorer la question de la création.

Une distinction valable

Cela dit, nous pouvons faire une distinction valable entre différents types de science : la distinction entre la science des origines et la science opérationnelle. La science opérationnelle consiste à découvrir comment les choses fonctionnent dans le monde d’aujourd’hui – des phénomènes répétables et observables dans le moment présent. C’est la science de Newton, d’Einstein et de Planck, par exemple. En revanche, la science des origines traite de l’origine des choses dans le passé – des événements uniques, non répétables et non observables. C’est pourquoi on pourrait aussi l’appeler “science historique”. Il y a une différence fondamentale entre le fonctionnement des deux – même si elles sont toutes les deux appelées “science” – et la science opérationnelle a des implications pour la science des origines (ou historique). La science opérationnelle implique une expérimentation répétable ici et maintenant. La science des origines s’intéresse à la façon dont quelque chose est né dans le passé, et ne peut donc pas être soumise à la vérification/observation expérimentale (à moins que quelqu’un n’invente une “machine à remonter le temps” pour voyager dans le passé et observer).5

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La science opérationnelle est très différente de la science des origines (historique) ; on ne peut pas mener d’expériences sur le passé, et les interprétations des données sont fortement influencées par la vision du monde du chercheur.

Bien sûr, cela arrange de nombreux matérialistes de confondre la science opérationnelle et la science des origines, même si je suis sûr que pour la plupart, la confusion vient de l’ignorance. La plupart des cours scientifiques de niveau universitaire n’enseignent pas la philosophie de la science et ne font certainement pas de distinction entre les sciences expérimentales/opérationnelles et les sciences historiques/des origines.

L’évolution et la création entrent toutes les deux dans la catégorie des sciences des origines. Toutes les deux sont motivées par des considérations philosophiques. Les mêmes données (observations dans le présent) sont accessibles à tous, mais différentes interprétations (histoires) sont conçues pour expliquer ce qui s’est produit dans le passé.

Notez que cette distinction entre la science opérationnelle et l’évolution n’est pas une invention des créationnistes. Des évolutionnistes très en vue comme Ernst Mayr et E.O. Wilson ont tous deux reconnu cette distinction.

L’inclusion de la science historique, sans distinction, en tant que “science”, a sans aucun doute contribué à la confusion moderne sur la définition de la science. Cela explique également la déclaration de Gould (ci-dessus), qui, en tant que paléontologue, aurait souhaité qu’il n’y ait pas de distinction entre sa propre science historique et la science expérimentale. Gould a vu, à juste titre, l’importance primordiale des présupposés dans sa propre science et a supposé qu’ils s’appliquaient de la même manière à toutes les sciences. Ce n’est pas le cas, bien que certains présupposés jouent un rôle important dans la science opérationnelle.6

Vous croyez dans l’eau chaude ?

Les créationnistes n’ont absolument aucun problème avec la science opérationnelle, parce qu’elle est dirigée par les preuves. Peu importe que vous soyez chrétien, musulman, hindou ou athée : l’eau pure bout toujours à 100°C au niveau de la mer. Cependant, le véritable hindou pourra toujours penser que tout cela n’est qu’une illusion, et certains athées qui embrassent le postmodernisme soutiennent que la “vérité”est une illusion. Par contre, la science des origines est pilotée par la philosophie. Le système de croyances d’une personne est fondamental pour déterminer quelles histoires cette personne acceptera comme plausibles. Or, si la majorité des praticiens de la science des origines (ou science historique) ont un système de croyance erroné (matérialisme), les histoires qu’ils jugent acceptables seront également erronées. Un vote majoritaire des “scientifiques contemporains” n’est donc pas un bon moyen de déterminer la validité des histoires respectives. Et la science des origines, ou science historique, est essentiellement un exercice de narration – Lewontin y a fait allusion dans la citation ci-dessus. James Conant, ancien président de l’Université de Harvard, l’a férocement affirmé, dans une évaluation cinglante des scénarios inventifs qui caractérisent souvent la science historique. Voir aussi Naturalisme [en anglais].

La preuve compte

En soulignant que ce sont les présupposés qui déterminent quelles histoires sont acceptables en science historique, je ne dis pas qu’il s’agit simplement ou uniquement d’une question de présupposés philosophiques/religieux. Les histoires doivent tout de même apporter des preuves de façon cohérente. Autrement dit, les histoires fournies doivent pouvoir être régulièrement testées en fonction des preuves apportées. Par exemple, l’affirmation selon laquelle les strates géologiques houillères ont été déposées sur plusieurs millions d’années est totalement contredite par les preuves de fossiles d’arbres multistrates [article en anglais], dont les racines brisées ont pourtant traversé ces strates (comment ont-ils pu rester là pendant des millions d’années, alors que les couches de dépôts s’accumulaient autour d’eux, et tout cela sans pourrir ?). De nombreux faits contredisent l’histoire de l’évolution : voici 101 preuves qui parlent contre les milliards d’années revendiquées pour l’âge de la terre : L’âge de la terre. Il y a également de nombreux éléments contre l’histoire de l’évolution biologique ; voir 15 Questions pour les évolutionnistes.

Si les mêmes données pouvaient être interprétées avec cohérence de deux manières totalement différentes, alors Romains 1 n’aurait aucun fondement pour dire que les gens n’ont aucune excuse quand, en dépit des preuves matérielles, ils nient que les choses ont été créées par Dieu.

Nous pouvons parler d’une “cohérence de la vérité”comme d’un test – un compte rendu véridique de l’histoire donnera un compte rendu cohérent (logiquement cohérent) des preuves.

Définissez les termes de façon cohérente !

Cela arrange bien les matérialistes de modifier la définition de l’évolution pour en faire un argument. Soyons clairs, nous discutons de la “théorie générale de l’évolution” (TGE), qui a été définie par l’évolutionniste Kerkut comme “la théorie selon laquelle toutes les formes de vie dans le monde sont issues d’une source unique, qui elle-même provient d’une forme inorganique”.7 Beaucoup, peut-être par inadvertance, utilisent cet astucieux changement de définition lorsqu’ils invoquent les mutations bactériennes pour corroborer « l’évolution ». Mais cet exemple-là ne démontre en rien la validité de la croyance selon laquelle de l’hydrogène s’est changé en humains au cours de plusieurs milliards d’années. La différence essentielle est que la TGE ne nécessite pas seulement des changements, mais des changements qui augmentent considérablement le contenu en informations de la biosphère. Voir aussi cette discussion sur les définitions [en anglais].

Prédictions ou “postdictions” ?

De nombreux évolutionnistes prétendent que les mutations et la résistance aux antibiotiques des bactéries (science opérationnelle) sont une sorte de prédiction de l’évolution (science des origines). En fait, la génétique (science opérationnelle) a été une source d’embarras pour l’évolution, ce qui peut expliquer que les recherches avant-gardistes de Mendel en génétique soient restées méconnues pendant tant d’années (la découverte par Mendel de gènes discrets ne correspondait pas à l’idée de Darwin d’une variation continue illimitée). Lorsque les mutations ont été découvertes, elles ont été considérées comme un moyen de réconcilier le darwinisme avec les observations de la science opérationnelle – d’où la synthèse “néodarwinienne” de Mayr, Haldane, Fisher, etc.

Qu’en est-il des prédictions évolutionnistes, par rapport aux prédictions créationnistes ? Le bilan de l’évolution est assez sombre. Voir Comment l’évolution nuit à la science [en anglais]. D’un autre côté, la science moderne s’appuie sur les réalisations des créationnistes du passé – voir Quelle est l’importance de l’évolution pour la science ? [en anglais] et Contributions des scientifiques créationnistes [en anglais]. Pour un exemple clair de prédictions scientifiques modernes basées sur un modèle créationniste, voir Au-delà de Neptune : Voyager II soutient la création [en anglais].

De nombreuses “prédictions” de la théorie de l’évolution se sont avérées incompatibles avec les observations ; et pourtant l’évolution règne. Par exemple, il y a l’absence profonde des millions de fossiles transitionnels qui devraient exister si l’évolution était vraie (voir Y a-t-il des fossiles transitionnels ? [en anglais]). L’agencement même des archives fossiles contredit carrément les notions évolutionnistes de ce à quoi elles devraient ressembler – voir, par exemple, Les liens manquent. L’évolutionniste Gould a longuement écrit sur cette énigme.

Contrairement aux attentes des évolutionnistes, aucun des cas de résistance aux antibiotiques, aux insecticides, etc. étudiés à une échelle biochimique (c’est-à-dire par la science opérationnelle) n’a impliqué l’origine de novo d’une nouvelle information génétique complexe. En fait, les évolutionnistes n’ont jamais prédit la résistance aux antibiotiques, car historiquement elle a pris le domaine médical par surprise – voir Anthrax et antibiotiques : L’évolution est-elle pertinente ? [en anglais]

Contrairement aux attentes des évolutionnistes, les expériences d’élevage atteignent leurs limites ; le changement n’est pas illimité. Voir l’article [en anglais] du généticien créationniste Lane Lester. Cela correspond à ce que l’on peut déduire de Genèse 1, où il est dit que Dieu a créé les organismes pour qu’ils se reproduisent fidèlement selon leurs différentes espèces.

Une autre “prédiction” évolutionniste qui a échoué est celle de « l’ADN poubelle ». Les évolutionnistes ont longtemps affirmé que 98% de l’ADN humain était de la camelote, de simples restes de notre prétendue ascendance évolutionnaire. Cela a empêché la découverte de la fonction de cet ADN, dont on sait maintenant qu’il est fonctionnel à au moins 80 %, et probablement à 100 %. Voir Eblouissant ADN [en anglais].

Les évolutionnistes s’attendaient à ce que, dans des conditions idéales, une cellule vivante puisse se fabriquer elle-même (abiogenèse) ; les créationnistes ont dit que c’était impossible. La science opérationnelle a détruit cette notion évolutionniste ; à tel point que de nombreux évolutionnistes veulent maintenant laisser l’origine de la vie en dehors du débat. De nombreux propagandistes affirment que l’évolution n’inclut pas cette notion, bien que les théories de l’abiogenèse soient généralement appelées “évolution chimique”. Voir Origine de la vie [en anglais] pour une explication des nombreux problèmes fondamentaux de tous les scénarii évolutionnistes possibles.

Note : prétendre que des prédictions réalisées sont la preuve d’une hypothèse, est un sophisme connu sous le nom « d’affirmation du conséquent » [en anglais]. Cependant, si une prédiction est réfutée, cela équivaut à une réfutation formelle de la proposition – donc l’évolution a été formellement réfutée par de multiples prédictions infructueuses.

Réfutée mais pas abandonnée

Alors, pourquoi les évolutionnistes persistent-ils avec leur théorie fallacieuse ? Pour beaucoup, c’est parce qu’ils n’ont jamais rien entendu d’autre. Pour ceux qui s’avouent matérialistes, c’est la “seule boutique en ville”, la seule histoire matérialiste disponible pour expliquer comment tout est arrivé – le mythe de la création pour matérialistes. C’est un peu comme l’autruche du proverbe, qui se met la tête dans le sable en pensant que ce qui existe se réduit à ce qu’elle peut voir sous le sable. La vision du monde de l’autruche exclut tout ce qu’elle ne trouve pas arrangeant. Dans l’obscurité du sable, les faits inacceptables cessent simplement d’exister.

La persistance de la pensée évolutionniste face à tant de preuves contradictoires indique qu’on laisse le présupposé philosophique du matérialisme (l’athéisme) l’emporter sur les faits. C’est le paradigme qui a la priorité, quelles que soient les preuves, car la pensée séculaire “ne peut pas permettre qu’un Pied Divin se mette dans la porte”. Pour un résumé des arguments en faillite de l’évolution, voir Arguments que les évolutionnistes ne devraient pas utiliser [en anglais].

La lumière dans les ténèbres !

Jésus-Christ est venu comme “la lumière du monde” (Jean 8:12), lorsque la deuxième personne de la Trinité a pris la nature humaine (voir L’Incarnation : Pourquoi Dieu est-il devenu homme ? [en anglais]). Il est venu pour répandre la lumière de Dieu dans les lieux obscurs. La plus grande obscurité est de vivre sans Dieu ; de vivre comme si vous étiez un accident cosmique, juste une “écume d’étang réorganisée”, comme l’a dit un évolutionniste. Malheureusement, beaucoup sont trompés par cette façon de penser, et nous en voyons les conséquences horribles dans l’escalade du suicide des jeunes, les problèmes de drogue, l’éclatement des familles, la violence, etc. Combien nous avons besoin que la lumière de Jésus brille ! Dieu tiendra chacun d’entre nous pour responsable – nous méritons tous sa condamnation. Mais la Bible dit qu’Il a fourni une échappatoire, par Jésus-Christ, à tous ceux qui se tournent vers Dieu, en admettant humblement notre besoin de pardon. Voir Voici la bonne nouvelle [en anglais].

Pour plus d’informations sur les questions ci-dessus, et plus encore, consultez la section Q&R [en anglais], ou utilisez la fenêtre de recherche pour rechercher des articles sur des sujets d’intérêt.

Références

  1. Causalité : le principe selon lequel tout effet ou événement est causé par quelque chose qui le précède et qui est suffisant pour l’expliquer. C’est un principe de base de la rationalité. Retour au texte.
  2. Induction : les conclusions tirées d’observations limitées sont applicables à l’univers dans son ensemble. Retour au texte.
  3. Lewontin, R., « Des milliards et des milliards de démons », The New York Review, 9 Janvier, 1997, p. 31. Retour au texte.
  4. Gould, S.J., Réflexions sur l’Histoire Naturelle 103(2):14, 1994. Retour au texte.
  5. On pourrait objecter que regarder à travers un télescope pour observer une étoile qui se trouve à mille années-lumière implique l’observation du passé, parce que vous observez l’étoile telle qu’elle était il y a mille ans. Cependant, les observations portent sur les rayons lumineux qui entrent dans le télescope à ce moment-là. Ce que ces observations peuvent vous dire sur cette étoile il y a 1000 ans sont des déductions, aussi raisonnables soient-elles. Et il n’est pas possible de se livrer à une expérience, qui nécessiterait des observations répétées des causes et de leurs effets. En exemple de la façon dont les observations astronomiques sont sujettes à une interprétation basée sur des présuppositions, voir Clear picture—blurry story? Retour au texte.
  6. Voir Sarfati, J., Why does science work at all? Creation 31(3):12–14, 2009. Ces présupposés ne sont pas controversés parce que tous les acteurs de la science expérimentale les acceptent tacitement comme étant vrais. Retour au texte.
  7. Kerkut, G., Implications of Evolution, Pergamon, Oxford, UK, p. 157, 1960. Retour au texte.